L’état devrait verser la part patronale de la CNSS ?

De nouvelles mesures sont mises en place par le gouvernement pour tenter d’apporter des solutions, ou du moins un début de solution, aux problèmes du chômage et de la précarité de l’emploi. Ces nouvelles mesures ont étés pensées en prenant en compte les conclusions du dernier rapport du conseil économique et social ainsi que les conclusions des enquêtes de satisfaction réalisées auprès des jeunes demandeurs d’emploi. A travers son dernier rapport, le conseil économique et social révèle l’incapacité  du programme Idmaj  à pallier le chômage des jeunes. Les enquêtes de satisfaction quant à elles, mettent en exergue les principales préoccupations des jeunes demandeurs d’emploi. Celles-ci concernent essentiellement les difficultés liées à l’insertion de certains profils, l’absence de couverture sociale du contrat d’insertion, ainsi que l’encadrement et l’accompagnement durant la formation en entreprise.Certes si les programmes d’insertion/formation de L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) mis en place depuis 2006 ont permis l’insertion de 258 214 jeunes . Ces derniers se retrouvent dans la plupart des cas en situation de précarité, sans couverture sociale et avec des salaires relativement bas.Pour remédier à cette situation, l’Etat, en partenariat avec la CGEM, met en place un nouveau dispositif de formation/insertion. Celui-ci inclus désormais l’assurance de  couverture sociale. Et la part patronale sera supportée par l’état pendant une année. De plus, une mesure spécialement destinée aux jeunes diplômés en situation  difficile. Cette dernière concerne une formation intégration dispensée en entreprise et financée par l’Etat.Le programme Idmaj permet aux entreprises de bénéficier, pendant deux ans, de l’exonération des cotisations CNSS et de la taxe de la formation professionnelle ainsi que de l’impôt sur le revenu, à condition que le recrutement se fasse par le biais d’un contrat à durée indéterminée. A noter que la part des CDI dans les insertions reste relativement limitée. Celle-ci ne constituant que 4% des emplois, contre 34% des contrats à durée déterminée et 62% de contrats-insertion.Selon l’Anapec, les contrat- insertion bénéficient essentiellement aux diplômés issus de la formation professionnels, avec un taux de 52%, suivis des jeunes issus de l’enseignement supérieur à hauteur de 20% et des bacheliers à hauteur de 18%. L’industrie reste le secteur qui absorbe le plus de diplômés. Celui-ci totalise à lui seul près de la moitié des insertions. Les services en totalisent plus du tiers.