Alternative à l’extension des grandes villes, tentative d’ absorption du développement démographique, ou encore résorption du déficit en termes d’habitat social, d’équipement et de zones d’activités, le chantier des villes nouvelles est un projet prioritaire du Maroc depuis 2004. Cette politique s’est traduite par la création, à hauteur de 100 milliards de DH, de 4 nouvelles villes dont Tamansourt, Tamesna, Cherafate et Lakhyayta, censées accueillir plus d’un million d’habitants. Si le succès n’est pas toujours au rendez vous, et si certains chantiers ont connu des retards à l’allumage (Tamansourt notamment ) il n’en demeure pas moins que les villes nouvelles représentent la seul alternative pour répondre au défis actuels de la nouvelle urbanité. Pour corriger le tir, les futurs chantiers devraient être dotés d’importantes infrastructures et de zones d’activité. L’objectif poursuivi est d’accompagner la dynamique du développement territorial, d’axer l’urbanisation autour des grandes agglomérations du Maroc et de polariser l’investissement et de multiplier les opportunités d’emploi de proximité. Les pouvoirs publics ont mis en place des mesures incitatives et des facilités pour encourager l’immobilier et principalement le logement social qui représente environ 60% de la demande. Ces facilités se traduisent notamment par l’accès au foncier à des prix préférentiels et la création de logements de différents standings. Le logement social bénéficie de mesures encore plus incitatives. La création de logements de 500 unités et dont le prix unitaire est fixé à 250 000 dirhams, bénéficient d’une exonération fiscale de l’IS et de l’IR et des droits de taxes.S’ajoute à cela, le lancement du logement à 140 000 dirhams, entièrement exonéré d’impôts, destiné aux familles à faible revenu. Ce programme ayant pour double objectif, la l’augmentation et la diversification de l’offre de logement, ainsi que et l’intégration des PME dans ce type de projet. L’objectif de création de plus de 150 000 logements sociaux d’ici l’année 2012, devrait ainsi être atteint. Les répercussions de cette stratégie gouvernementale ainsi que l’ensemble des mesures incitatives prises par le gouvernement à cet effet, sur le secteur de l’immobilier sont palpables.