IRCAM: Remise du Prix de la culture amazighe

En commémoration du 22ème anniversaire du Discours Royal d’Ajdir et de la création de l’Institut Royal de la Culture Amazighe, l’IRCAM a organisé, mardi à Rabat, la cérémonie de remise du Prix de la culture amazighe au titre de l’année 2022.

Le secrétaire général de l’IRCAM El Houssain Moujahid, a exprimé à cette occasion, la solidarité de l’Institut avec les familles affectées par le séisme d’Al Haouz, mettant en avant le thème retenu pour cette édition « Tous pour renforcer les valeurs de solidarité dans notre culture marocaine ».

« Ce prix rend hommage à la culture amazighe sous toutes ses facettes et vise à reconnaître le travail des intellectuels et des créateurs qui y contribuent », a expliqué El Houssain Moujahid à la MAP, notant qu’une part importante du patrimoine littéraire et culturel amazigh trouve ses racines dans le Haut Atlas, grâce aux efforts des individus de cette région qui méritent d’être honorés.

Pour Karim Bensoukas, président de l’édition 2022 du Prix national de la culture amazighe, ce prix est pertinent à la fois sur le plan symbolique et pratique, notamment en matière de promotion de la langue et de la culture amazighes.

Ainsi, le Prix national de la créativité littéraire amazighe a été attribué à Fadma Feras pour son roman « Nafatat », tandis que le Prix national de la créativité littéraire amazighe (poésie) a été remis à Mohammed Ziadi pour son recueil de poèmes « Jamarat Wa Jalid ».

Le Prix national des études et recherches (histoire) est revenu à Benlahcen Ali pour son ouvrage « Ait Ouriaghel, une approche historico-sociétale à travers de nouveaux documents ».

Le Prix national des études et recherches (sciences politiques) a été décerné à Rachid Sayeh pour son travail intitulé « L’Amazighité sur la scène politique au Maroc: Analyse des perspectives des acteurs politiques sur l’Amazighe », tandis que le prix national des applications et ressources numériques (applications) est revenu à Mohammed Abourat pour son travail intitulé « Assanabil Al Mohamassa ».

Quant au Prix national des médias et de la communication (presse visuelle), il a été attribué à Ghizlane Issami pour son travail intitulé « Santé », alors que le Prix national des médias et de la communication (presse audio) est revenu à Said Houssni pour son émission « Limada dahaba al Kalam? ».

Pour ce qui est du Prix national de la chanson amazighe (chanson traditionnelle), il a été remporté par Fateh Aarab pour sa chanson « Mon pays est mon sang » et Ihssain Chiban pour sa chanson « Qu’est-ce qui t’arrive, mon cœur? », tandis que le Prix national de la chanson amazighe (chanson moderne) est revenu à Nouh El Otmani pour sa chanson intitulée « Al-Zawal », alors que le Prix national du théâtre a été décerné à la pièce « Sfoumato » de la troupe professionnelle Amazighe de recherche dramatique – Tiznit.

Le Prix national de la danse collective est revenu, quant à lui, à un show de la troupe Gnaoua Khamlia et à la troupe « Ahidous » de la région de l’Oriental (Debdou, Taourirt).