Le secteur touristique continue d’afficher des performances honorables, confirmant la pertinence des axes stratégiques retenus dans le cadre de la Vision 2020. La résilience du secteur a été telle que le Maroc a surclassé l’Afrique du Sud en 2012 et occupe la deuxième position en Afrique, juste derrière l’Egypte.
Selon les chiffres fournis par l’OMT, l’Organisation mondiale du tourisme, les trois poids lourds du tourisme africain : l’Egypte, le Maroc et l’Afrique du Sud ont, à eux seuls, accueilli l’année dernière quelque 30 millions de touristes sur 52 millions pour tout le Continent. L’Afrique signe d’ailleurs en 2012 son meilleur millésime, dépassant pour la première fois la barre symbolique des 50 millions de touristes. Dans le détail, l’Egypte occupe la tête du classement avec 11,2 millions d’arrivées, suivie par le Maroc (9,4 millions) et l’Afrique du Sud (9,2 millions). Ces chiffres auraient été probablement plus importants s’il n’y avait la crise économique persistante au niveau international, doublée des répercussions négatives des troubles politiques en Egypte. L’effet des révoltes arabes a touché aussi la Tunisie, l’une des principales destinations touristes en Afrique, qui n’a accueilli que 6 millions de touristes, se plaçant en cinquième position, selon les statistiques de l’OMT.
Il va sans dire que si le Maroc a pu préserver son attractivité, c’est certainement grâce à sa réputation de pays accueillant et chaleureux, à ses montagnes enneigées à la lisière du désert, à ses plages ouvertes sur l’Atlantique et la Méditerranéenne, à ses fascinantes médinas, etc. Mais surtout, il la doit à sa stabilité politique et à l’image de tolérance et d’ouverture que la société marocaine, dans son étonnante diversité, renvoie à l’étranger.