Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, M. Younes Sekkouri, et le Secrétaire d’État portugais au Travail, M. Miguel Fontes, ont convenu, mercredi à Marrakech, de la création d’un groupe de travail dans le cadre de l’accord de mobilité signé le 12 janvier 2022 entre le Maroc et le Portugal.
Dans une déclaration conjointe rendue publique à l’issue de leurs entretiens en marge de la 5è Réunion ministérielle de l’UpM sur l’emploi et le travail, les deux responsables ont convenu de la création d’un groupe de travail multisectoriel, qui se réunira régulièrement jusqu’à la ratification de l’accord de mobilité.
Ce groupe intégrera des membres des cabinets gouvernementaux concernés, de l’Institut de l’Emploi et de la Formation Professionnelle du Portugal, et de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC).
Des projets pilotes seront également développés, fruit du travail conjoint des services de l’emploi du Portugal et du Maroc, ayant pour but non seulement de donner aux entreprises qui ont besoin de main-d’œuvre, plus de possibilités pour le recrutement, mais aussi assurer que le processus se déroulera dans des conditions légales et dignes.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations, adopté à Marrakech, en décembre 2018, le Maroc et le Portugal convergent dans leur intérêt à lutter contre l’immigration clandestine et la traite des êtres humains, établissant un canal migratoire légal et réglementé à travers la mise en œuvre de cet accord historique.
La convention signée le 12 janvier dernier entre le Maroc et le Portugal définit les modalités d’admission des travailleurs marocains sur le territoire portugais, en vue d’exercer une activité professionnelle salariée, établissant ainsi un cadre juridique robuste et sécurisée en matière de recrutement, d’embauche et d’admission des citoyens marocains.
En attendant sa ratification, le Portugal et le Maroc souhaitent accélérer la coopération entre les services responsables et mener des actions pour préparer la mise en œuvre de l’accord.