Alors que les pays du Maghreb doivent faire face à des défis qui s’inscrivent dans une conjoncture internationale caractérisée par la très grave crise que traverse le monde musulman confronté à la fois aux difficultés économiques et sociales, au terrorisme et à l’extrémisme de tout bord, le régime algérien semble malheureusement incapable à jamais de concevoir l’idée d’un espace humain économique et politique intégré dans une communauté maghrébine unie et apaisée.
Les relations maroco-mauritanienne sont condamnées à se renforcer davantage nonobstant ce climat hostile. Comment ne pas tenir compte des héritages accumulés au cours de plusieurs siècles, les multiples civilisations qui ont échos ici et là sur le territoire des deux pays? Comment ignorer le rôle de l’islam, de la langue et des traditions ?
La fonction propre, l’originalité du Maroc et de la Mauritanie c’est d’être à tous les égards le lien et le lieu de passage entre l’Europe méditerranéenne et l’Afrique. Ignorer ce qui est venu par cet espace géographique tout comme le rayonnement de son action, c’est le mutiler et se condamner à ne pas le comprendre.
Depuis que le Maroc et la Mauritanie avaient réussi dans la concorde à libérer le Sahara de la colonisation espagnole, le régime algérien refuse de reprendre sa place dans la construction maghrébine. Il porte à jamais devant l’histoire le plus grand passif de la haine qu’il sème depuis plusieurs décennies. Les responsables algériens refusent de revenir à la raison malgré l’affaiblissement de leur créature le Polisario et sa dérive vers le terrorisme, le grand banditisme et la perte de tout repère.
Les services de renseignements algériens s’obstinent à nuire aux bonnes relations entre le Maroc et la Mauritanie par le biais de médias mensonges. Ils se heurteront inéluctablement aux solides liens de race et de sang entre les deux peuples frères marocain et mauritanien. Le brassage entre les différentes tribus du Nord et du Sud sont la meilleure preuve du sang qui coule dans les veines de plusieurs cousins marocains et mauritaniens, sans oublier le mysticisme d’une culture spirituelle d’où la forme de confréries organisées. Les adeptes de ses confréries au Maroc et en Mauritanie sont les rigbates descendant du soufi Moulay Abdelsalam Ben Mchich originaire du jbala au nord du Maroc et les Ouleds Sbaï descendant de Moulay Driss.
Cette vérité historique que personne ne peut contester, résulte tout naturellement d’une réalité géographique et ethnique. Elle ne peut être ni négliger ni ignorer. Ce qui importe d’abord de comprendre, c’est la nature même des liens politico-religieux ayant pu exister entre les habitants du trabe chenguite et le royaume du Maroc.
Héritage difficile, la vraie richesse des deux pays frères d’aujourd’hui et de demain, ce sont les femmes et les hommes avec leurs énergies, leurs compétences et leurs déterminations à atteindre leurs aspirations dans la démocratie et le développement. Il faut donc oublier toutes cloisonnées de frontières, le Maroc et la Mauritanie sont donc condamnés à assumer leur destin commun. Ils disposent d’atouts pour servir de modèle à une intégration maghrébine féconde.