Les recherches des pèlerins marocains portés disparus dans le sillage de la bousculade de Mina se poursuivent, alors que les chiffres officiels fixent jusqu’à présent à trois le nombre de victimes marocaines sur 769 pèlerins tués dans l’énorme mouvement de foule, survenu jeudi lors du rituel annuel du Hajj.
Après les premiers moments de confusion inhérents à ce genre de situation dramatique, les autorités ont annoncé que trois pèlerins marocains étaient morts et six autres blessés. Le désordre provoqué par cette tragédie impose la plus grande circonspection afin de s’assurer de la nationalité et de l’identité des pèlerins et de ne pas se laisser aller aux annonces à l’emporte-pièce. A l’heure qu’il est, Mohamed Bousaïd, le ministre de l’économie et des finances et chef de la délégation officielle en pèlerinage, supervise l’opération de recherche et d’identification des pèlerins marocains portés disparus.
Une opération retardée au départ par les services saoudiens concernés, qui n’ont pas permis les recherches menées par la délégation par ses propres moyens dès le jour du drame. C’est ce qui explique le retard pris dans l’annonce de la mort de trois pèlerins marocains, qui n’a été faite que samedi.
Si les estimations des pèlerins marocains manquant à l’appel varient entre quelques personnes et plus d’une centaine, les familles gardent espoir. La mission officielle marocaine aussi d’ailleurs, car plusieurs pèlerins qui étaient portés disparus sont réapparus et ont rejoint leur lieu de résidence.
Dans ce genre de situation de grande confusion, il n’est pas rare que des pèlerins perdent le contact avec leurs accompagnateurs et leurs proches avant de réapparaitre sans et saufs.