Réunion cruciale ce lundi entre le gouvernement et les syndicats pour tenter de rapprocher les positions, alors que Benkirane cherche l’annonce de quelques « cadeaux » sociaux avant le 1er mai, mais ne veut pas entendre parler de hausse des salaires, l’une des principales revendications des centrales.
Après la rencontre infructueuse du mercredi 20 avril entre le chef du gouvernement, les syndicats et la confédération patronale CGEM, les travaux reprennent ce lundi au sein de la commission technique du dialogue social. L’objectif est de parvenir à un accord avant le 1er mai.
Les informations qui ont circulé sur la disposition de Benkirane à examiner une baisse de l’impôt sur le revenu ont été démenties. Le chef du gouvernement a proposé, en revanche, d’opérer quelques ajustements sur les allocations familiales, en portant celles-ci à 300 DH par enfant contre 200 DH actuellement, dans la limite de 3 enfants.
Une offre inférieure aux revendications des syndicats, qui exigent une revalorisation à 400 DH pour tous les enfants à charge.
Les discussions de lundi pourraient apporter quelques avancées, surtout que Benkirane cherche à ne pas apparaître comme un facteur de blocage à la veille du 1er mai, et à quelques mois des législatives du 7 octobre.
Surtout aussi que Benkirane est attendu encore par les syndicats sur la réforme des retraites, un dossier dans lequel les négociations piétinent toujours .