C’est 1er mai sans punch qui s’est déroulé dimanche, plombé en partie par l’absence de résultats du dialogue social entre le gouvernement et les syndicats, mais aussi par le peu d’enthousiasme dans les rangs des travailleurs et salariés.
Les syndicats qui ont eu des difficultés à mobiliser, ont toutefois exprimé leur colère contre le chef du gouvernement, dont les propositions de revalorisation des allocations familiales sont qualifiées d’insuffisantes et vagues.
En face des revendications des centrales syndicales pour une augmentation des salaires et la baisse de l’impôt sur le revenu, Benkirane oppose la nécessité de préserver les équilibres macro-économiques.
Mais en dépit de l’échec d’un compromis de dernière minute le vendredi 29 avril, les syndicats se montrent disposés à reprendre le dialogue, avec une nouvelle réunion programmée pour le 4 mai entre le chef du gouvernement, les dirigeants des syndicats et la CGEM.