Le Maroc et les Pays-Bas ont signé, samedi à Rabat, le protocole d’amendement de la convention générale de sécurité sociale qui permettra aux bénéficiaires actuels de préserver les mêmes allocations familiales et pensions de décès et d’invalidité néerlandaises dont ils bénéficiaient auparavant.
La signature du protocole intervient à l’issue de longues et difficiles négociations entamées en 2013. Selon un communiqué du ministère de l’Emploi et des affaires sociales publié dimanche, les acquis des ressortissants marocains seront préservés dans le contexte des amendements législatifs des Pays-Bas portant réduction des pensions transférées hors du territoire néerlandais ou de l’espace de l’Union européenne.
Ce protocole porte également sur la préservation des allocations familiales et pensions de décès et d’invalidité pour les nouveaux bénéficiaires, résidant au Maroc avant octobre 2016, et jusqu’à la fin de ce droit conformément aux dispositions juridiques y afférentes.
En outre, le nouveau protocole prévoit l’allégement de l’impact de la mise en œuvre des nouvelles dispositions de la législation néerlandaise relative au principe du pays de résidence sur les nouveaux bénéficiaires des pensions des veuves et des orphelins à partir d’octobre 2016, ainsi que sur les nouveaux bénéficiaires des allocations familiales et pensions d’invalidité résidant au Maroc durant la période octobre 2016- décembre 2020.
Le ministère précise que l’accord stipule également le paiement par la partie néerlandaise de la totalité des sommes prélevées au profit des bénéficiaires qui n’ont pas présenté de recours auprès des tribunaux néerlandais après la réduction de leurs dus et ce, à partir d’octobre 2016.
Les Maroc et les Pays-Bas ont convenu que les amendements ne concernent pas les droits relatifs aux pensions de retraite et d’invalidité ainsi que les allocations journalières sur la maladie, la maternité et les soins lors de la résidence permanente au Maroc. Il a été également convenu de définir et de clarifier les procédures de mise en œuvre des dispositions relatives au contrôle de l’éligibilité aux aides sociales, précise le communiqué.