Le démarrage des banques islamiques aura lieu avant fin 2016, selon le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, qui a souligné mardi à Rabat, que le gouvernement n’était pas responsable du long délai pris dans l’introduction des banques participatives.
Le ministre Boussaid qui a été interpellé sur la question à la Chambre des représentants, a indirectement pointé la responsabilité de la Banque centrale. L’exécutif « n’a aucune tutelle sur Bank Al Maghrib », a insisté le ministre des finances. Il a toutefois tenu à tempérer sa remarque en expliquant que la Banque centrale s’occupait du dossier des banques islamiques « mais sans précipitation ».
Les préparatifs pour l’introduction des banques participatives sont « sur la bonne voie », a rassuré le grand argentier du Royaume. Pour lui, ce n’est qu’une question de temps après la publication des documents relatifs à la demande d’agrément pour exercer cette activité bancaire, qui propose des produits financiers et bancaires nouveaux.
L’allongement du délai d’introduction des banques dites islamiques est décrié par le parti du chef du gouvernement. Le PJD estime qu’il s’agit d’un retard provoqué pour des raisons politiques afin de ne pas laisser le parti islamiste en tirer les bénéfice lors des législatives du 7 novembre prochain.