En l’espace d’une semaine, les services de sécurité ont interpellé 143 extrémistes pour des liens présumés avec le groupe terroriste Daech, dont 52 ont été placés en garde à vue, d’après un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Depuis le 19 juillet, les services de sécurité ont mené une vaste campagne d’interpellations dans les milieux extrémistes dans différentes régions du royaume. Les extrémistes placés en garde à vue préparaient des projets terroristes dirigés contre des cibles situées aussi bien à l’intérieur du Maroc qu’à l’extérieur.
Certains plans étaient à un niveau de préparation très avancé. Ils visaient des établissements pénitentiaires et sécuritaires au Maroc, ainsi que l’assassinat de sécuritaires, de militaires et de touristes, en plus d’objectifs sensibles, des festivals artistiques et des lieux de plaisance dans différentes villes du pays, selon la même source.
Les services de sécurité ont saisi une grande quantité de documents sur la fabrication d’explosifs et les techniques d’explosion à distance ainsi que sur le maniement des armes à feu, en plus de livres autorisant des attentats suicides et des drapeaux de Daech.
Parmi les extrémistes interpellés figure un individu ayant fait allégeance à Daech et dont l’enquête a permis d’établir son lien avec des jihadistes à Tindouf et au Sahel. Les extrémistes arrêtés avaient également l’intention de créer une wilaya de Daech au Maroc.
La stratégie anticipative de lutte antiterroriste a permis aux services de sécurité de démanteler 159 cellules terroristes depuis 2002. Rien que depuis 2013, les services du BCIJ ont démantelé 38 cellules ayant des liens avec des groupes terroristes.