Législatives: Les promesses électorales continuent de pleuvoir

pjd

benkyLe PJD a été parmi les derniers partis en lice pour les législatives du 7 octobre à présenter, lundi, son programme électoral, une tâche à laquelle s’est livré son leader et chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.

Benkirane a défendu le bilan de son gouvernement qu’il qualifie de « positif », même si le plus clair du quinquennat a été surtout marqué par les joutes verbales et les échanges de gros mots avec l’opposition. Des polémiques stériles qui ont englué la scène politique dans un invraisemblable combat de coqs.

Comme les autres partis, le PJD s’est donc plié à l’exercice des larges promesses. Des chiffres improbables ont été alignés que la réalité montrera leur caractère impraticable à la première mauvaise conjoncture.

Mais échaudé par les promesses électorales non tenues des législatives de 2011, à l’image des 7% de croissance qui se sont vite révélés impossible à approcher, le PJD se montre cette fois plus prudent.

Le parti préfère avancer trois scénario allant du plus pessimiste au plus optimiste. Ce dernier situe à 5,5%, voire 6,5% le taux de croissance en cas de maintien du parti aux affaires.

Du côté des alliances futures pour la formation du gouvernement, Abdelilah Benkirane se montre intraitable. Aucune coalition n’est possible avec le PAM, ennemi juré du parti islamiste, et qui a resserré l’écart avec le parti de la Lampe lors des communales de 2015.

« Pour le moment, ce point fait l’unanimité au sein du secrétariat général du PJD », assure Benkirane avant de nuancer: « …mais Dieu seul connaît l’avenir ».