La Chambre des représentants tient ce lundi une session aussi urgente pour l’agenda africain du royaume, que déterminante pour la constitution d’une majorité et la formation du gouvernement, dont l’émergence se fait attendre depuis 100 jours maintenant.
Cette séance capitale qui sera marquée par l’élection du président de la Chambre, intervient après la réunion de vendredi dernier entre le chef de gouvernement désigné Abdelilah Benkirane et les dirigeants des partis politiques.
Après avoir traîné pendant de longues semaines à cause du blocage dans les tractations pour la formation du gouvernement, l’élection du président, du bureau et des commissions de la Chambre des représentants était devenue indispensable.
En effet, la procédure de réintégration du Maroc au sein de l’Union africaine sera déclenchée à la fin du mois. le Parlement doit donc impérativement approuver l’Acte constitutif de l’UA avant le sommet africain d’Addis-abeba.
Si le PJD avait plombé les consultations pour la formation d’une majorité, le chef du gouvernement désigné n’a plus beaucoup de choix au niveau du Parlement. Une majorité de partis politiques s’apprêterait à élire au perchoir le député Habib Malki, de l’USFP.
Un parti dont la participation à la majorité avait fait l’objet jusque-là d’un veto de la part de Abdelilah Benkirane. Toutefois, l’élection du socialiste Malki à la présidence de la Chambre des représentants pourrait être providentielle pour un déblocage gouvernemental.