France: En Marche! Casablanca soutient la candidature de M’jid El Guerrab contre Leila Aïchi

Le comité En Marche! de Casablanca a décidé de soutenir la candidature de M’jid El Guerrab pour les élections législatives françaises des 4 et 18 juin dans la 9e circonscription des Français de l’étranger, en rejetant la candidature de Leila Aïchi, la sénatrice franco-algérienne ouvertement pro-Polisario.

La décision a été votée à l’unanimité lors de la réunion de concertation, tenue lundi par le comité En Marche! de Casablanca, le plus important comité d’Afrique. La 9eme circonscription des Français de l’étranger est l’une des plus importantes circonscriptions avec 152 000 Français inscrits sur les registres consulaires. Elle couvre 16 pays d’Afrique dont les pays du Maghreb, mais les électeurs installés au Maroc sont les plus nombreux.

Pour sa part, M’jid El guerrab est un des fondateurs d’En Marche! Maroc. Il a rejoint le mouvement en décembre 2016. Il a accompagné Emmanuel Macron lors de chacun de ses déplacements dans la circonscription (Algérie et Tunisie) et a travaillé à ses côtés sur la laïcité et le vivre-ensemble.

Cet élan a contribué aux résultats d’Emmanuel Macron, arrivé premier dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger, avec un score de 92%, indique un communiqué diffusé lundi soir par le comité En Marche! de Casablanca.

L’investiture de la Franco-algérienne Leila Aïchi est énergiquement rejetée par la société civile marocaine et les binationaux. En cause, ses positions soutenant le Polisario, le mouvement séparatiste porté à bout de bras par le régime algérien.

La position de la sénatrice de Paris Leila Aïchi est de surcroît en opposition avec la position officielle de la France sur la question du Sahara. Leila Aïchi avait notamment reproché à la France son « alignement avec le Maroc » lors d’un colloque organisé en 2013.

Pourtant, les différents gouvernements français, de droite comme de gauche, ont constamment soutenu la recherche d’une solution sous l’égide des Nations Unies, et Paris considère le plan d’autonomie comme « une base sérieuse et crédible en vue d’une solution négociée».