Des accusés dans le procès de Gdim Izik ont eu des contacts avec le Polisario, selon de nouvelles pièces à conviction présentées jeudi par le parquet
à la Cour, qui confirment la planification préalable de l’installation du campement, en coordination avec les séparatistes.
Les preuves consistent en des enregistrements de conversations téléphoniques entre certains accusés et des dirigeants du Polisario. Ces enregistrements ont été réalisés avant les événements du camp survenus en 2010, et ce sous la supervision du parquet à Laâyoune, a indiqué le représentant du ministère public.
Ces enregistrements contenus dans les PV de la police judiciaire, renferment des informations et des instructions que les accusés ont reçues de parties étrangères sur la manière de mettre en place le camp, de le gérer, de l’encadrer, de communiquer avec les autorités locales et de relever le plafond des revendications sociales à l’origine de la création du camp, avec pour objectif de ne pas parvenir à un accord avec les autorités.
Les conversations consistent aussi en un accord entre le détenu Naâma Asfari et des responsables du Polisario sur le recours à la violence et à la résistance tout en maintenant le camp dans son état.