Le flamboyant patron du Parti du Progrès et du Socialisme, Nabil Benabdallah, ancien ministre de la communication sous Driss Jettou, et éphémère ambassadeur du Maroc à Rome -son passage avait été écourté suite à un monumental crêpage de chignon entre son épouse et la femme de son ministre de tutelle- cherche à exister par tous les moyens alors que le champ politique semble s’être polarisé sur les grands partis que sont l’Istiqlal, le PJD, ou encore le RNI et le PAM. Or Nabil Benabdallah n’envisage pas de rester une force d’ « appoint », qui viendrait donner une majorité à telle ou telle coalition, mais souhaite faire des ex-communistes une force qui compte lors des prochaine législatives. Benabdallah a ainsi affirmé à ses proches que lors des prochaines élections, le PPS ne sera pas là pour faire de la « figuration ». Seul hic, mais de taille, le PPS aurait des finances exsangues, et a du mal à professionnaliser sa …communication, ce qui est un comble pour un homme réputé spécialiste en la matière.
Selon nos informations, Benabdallah serait à la recherche d’une agence de communication qui pourrait l’aider à faire monter en puissance le produit PPS, mais il la voudrait de préférence « pas trop chère ». Il faut dire que le PPS, à la différence d’autres partis, ne dispose pas d’un trésor de guerre, ni de contributeurs proéminents pour lui permettre de s’offrir les services des grands de la place que sont Saga ou Shems’, qui par ailleurs seraient déjà engagées par d’autres partis politique. Reste néanmoins au PPS la force de son réseau et le militantisme de ses adhérents, qui souhaitent grâce à leur volonté compenser le manque de moyens.
Leur objectif ? Que le camarade « Nabil » puisse retourner au gouvernement à l’hiver prochain, si possible dans un ministère « stratégique », où il pourrait montrer toute l’étendue de ses compétences, et si possible offrir quelques débouchés aux autres camarades en distribuant quelques postes. En attendant , le PPS compte ses sous…
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