En visite de travail à Londres, Aziz Akhannouch, le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, a eu une série d’entretiens, portant notamment sur l’impact du Brexit sur le partenariat agricole maroco-britannique.
Avec le ministre britannique de l’agriculture, Michael Gove, Aziz Akhannouch a examiné les différents scénarios possibles pour garantir un bon positionnement des produits agricoles marocains, en clarifiant les conditions d’écoulement des exportations transitant par l’UE.
Ils ont convenu de travailler pour assurer la continuité des accords entre la Grande-Bretagne et le Maroc durant la période transitoire suite au Brexit. Ceci, conformément au projet de texte convenu entre l’UE et le Royaume-Uni lors du conseil européen de mars 2018, avec la mise en place des accords adéquats après cette période.
Lors d’une réunion avec les responsables de la « National Farmers Union » (NFU), la première organisation syndicale des agriculteurs au Royaume Uni, Aziz Akhannouch a montré de l’intérêt pour le modèle de la NFU. Surtout dans le contexte du Plan Maroc Vert (PMV) qui a misé sur l’organisation du tissu des professionnels.
La NFU représente un exemple dans ce sens avec un champ d’actions couvrant, entre autres, l’assistance technique aux agriculteurs à travers la formation et l’échange d’expertise, la réalisation des études stratégiques sur les filières agricoles et l’appui à la promotion commerciale des produits agricoles.
A. Akhannouch a également rappelé les grands efforts entrepris pour la restructuration des interprofessions au Maroc et a exprimé l’importance d’un rapprochement entre la NFU et les organisations professionnelles marocaines afin d’examiner les moyens de développement d’une coopération bilatérale pratique et diversifiée.
Auparavant, M. Akhannouch avait rencontré dans la capitale britannique, le président de la BERD, Suma Chakrabarti, avec lequel il a évoqué les réalisations accomplies dans le domaine de l’eau au Maroc.
Ceci, grâce notamment au PMV qui a fait de l’irrigation un levier de la résilience de l’agriculture face aux aléas et aux changements climatiques, tout en mettant en place une politique volontariste de maîtrise, de rationalisation et de valorisation de l’eau à travers des programmes structurants.