La profession d’adoul n’est plus l’apanage des seuls hommes, mais également des femmes, dont 7.642 (40% des candidats) ont pris part, dimanche, au concours d’accès à la profession.
C’est la première fois que les femmes sont autorisées à postuler, à la suite de la décision historique du souverain d’ouvrir cette profession devant la femme. Le concours s’est déroulé à Rabat, Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech, Oujda et Agadir.
Un communiqué du ministère de la Justice, indique que les femmes ayant participé à ce concours ont salué la décision royale qui leur a donné la possibilité de s’inscrire pleinement dans le projet social mené par le souverain et visant à bâtir une société d’égalité et de parité.
Lors du Conseil des ministres, tenu le 22 janvier 2018, le Roi Mohammed VI avait chargé le ministre de la Justice de se pencher sur l’examen de cette question et de la transmettre au Conseil supérieur des oulémas pour émettre un avis à son sujet, rappelle le communiqué.
Le ministère de la Justice rappelle également que le Conseil avait émis un avis autorisant la femme à exercer la profession d’adoul, conformément aux dispositions de la chariâa relatives au témoignage (chahada) et ses différents types, et les constantes religieuses du Maroc, en premier lieu les principes du rite malékite.