L’ONU consacre la représentativité des élus du Sahara marocain

La journée de lundi a été riche en rebondissements aux Nations unies, où deux élus des provinces du Sud sont intervenus pour la première fois devant le Comité des 24, relavant de l’Assemblée Générale de l’ONU, en leur qualité d’élus de la région du Sahara marocain, alors que le plan d’autonomie a reçu le soutien d’une majorité d’Etats membres du Comité.

Ainsi, M. Mhamed Abba et Mme Ghalla Bahiya, vice-présidents respectivement des régions Laayoune Sakia El Hamra et Dakhla Oued Eddahab, ont exposé devant les membres du Comité des 24 (C24), le caractère transparent et inclusif de leur élection, les prérogatives des Conseils régionaux au service des populations du Sahara, les efforts consentis par le Maroc pour le développement socio-économique des provinces du sud et leur qualité de représentants authentiques des populations du Sahara marocain.

La participation retentissante des deux élus à la réunion annuelle du C24 constitue une nouvelle déconvenue pour l’Algérie, battant ainsi en brèche une prétendue représentativité du polisario. Plusieurs membres du Comité ont salué la participation des deux élus, qui permet au C24 d’obtenir des informations de première main de la part des responsables en charge de la gestion des affaires locales.

Par ailleurs, l’initiative marocaine d’autonomie pour la région du Sahara a été fortement soutenue par une majorité d’Etats membres du C24. Les Ambassadeurs et Représentants de Côte d’ivoire, Sierra Leone, Guinée, Sénégal, Gabon, Grenade, Dominique, Antigua Barbuda, Sainte Lucie, Saint Kits et Nevis et Papouasie Nouvelle Guinée ont exprimé le plein soutien de leurs pays respectifs au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies.

Les ambassadeurs ont appuyé la récente résolution 2414 du Conseil de sécurité, adoptée le 27 avril 2018, qui a clairement affirmé la nécessité de progresser vers une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara marocain, fondée sur le compromis.

Pour de nombreux intervenants, le plan d’autonomie constitue la solution de compromis dont la prééminence, le sérieux et la crédibilité ont été consacrés dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

L’initiative est conforme au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, ont ils insisté, soulignant le fait qu’elle prend en compte les spécificités de la région, suit la logique du compromis et répond aux normes internationales les plus élevées en matière de dévolution des pouvoirs aux populations locales.
(avec MAP)