Dans ses rapports avec le Maroc, l’actuel gouvernement espagnol de droite serait tenté d’adopter la même ligne de conduite que son prédécesseur socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero. Comme nous l’avons prédit dans un article diffusé sur ce même site, en date du 4 novembre dernier, le Parti Populaire (PP) de Mariano Rajoy, actuel chef de gouvernement, avait promis lors de sa campagne électorale, de maintenir des relations privilégiées avec le Maroc en cas de victoire aux dernières élections générales. Cette orientation, le PP vient de la confirmer en décidant, au grand dam des lobbies pro-Polisario et anti-marocains, de voter contre un projet de déclaration institutionnelle hostile au Maroc et favorable au mouvement séparatiste sahraoui. Le projet avait été présenté, le 30 novembre dernier, lors d’une réunion du conseil municipal de Madrid, conjointement par l’Union Progrès et Démocratie (UPyD) et la Gauche Unie (IU). Dans leur projet, ces derniers défendaient ouvertement les réfugiés des camps de Tindouf et leur direction et proféraient des « accusations directes contre le Maroc ».
Suite à ce rejet, le lobby pro-Polisario en Espagne a montré à travers les médias proches de cette tendance, des signes de vives inquiétudes concernant un possible changement de position du nouveau gouvernement de Droite sur la question du Sahara Occidental.
Réagissant à ce rejet, David Ortega Gutierrez, professeur à l’université Roi Juan Carlos à Madrid et fervent défenseur des causes des séparatistes sahraouis, a lancé son diatribe contre le PP sur le site du journal électronique « El Imparcial », en reprochant au gouvernement de Rajoy, « la double morale et le double discours » dans l’affaire du Sahara qui oppose le Maroc au Polisario.
Le PP, a-t-il dit, aurait au moins pu avoir « la décence de s’abstenir, comme l’a fait le PSOE, au lieu de voter contre « cette proposition en faveur des droits fondamentaux et des libertés publiques du peuple sahraoui ».
Si les auteurs de la déclaration institutionnelle incriminent le Maroc, sans aucune preuve matérielle à l’appui, de violer les droits de l’homme dans ses provinces méridionales, ils n’ont pas soufflé un mot sur les conditions précaires des Sahraouis séquestrés contre leur gré depuis plus de 35 ans dans les camps de Tindouf en plein désert algérien. Ils n’ont pas non plus fait la moindre allusion à leurs deux compatriotes qui ont été enlevés dans ces mêmes camps et par des hommes issus des rangs du Polisario. Aucun mot n’a été également dit sur les détournements, connus de tous, des aides humanitaires normalement destinées aux populations sahraouies démunies mais qui ne profitent en fin de parcours, qu’à ceux qui sont aux commandes du mouvement séparatiste.
Les ONG internationales de défense des droits humanitaires ne cessent de décrier de telles pratiques, mais les lobbyistes pro-Polisario restent de marbre.
Suite à ce rejet, le lobby pro-Polisario en Espagne a montré à travers les médias proches de cette tendance, des signes de vives inquiétudes concernant un possible changement de position du nouveau gouvernement de Droite sur la question du Sahara Occidental.
Réagissant à ce rejet, David Ortega Gutierrez, professeur à l’université Roi Juan Carlos à Madrid et fervent défenseur des causes des séparatistes sahraouis, a lancé son diatribe contre le PP sur le site du journal électronique « El Imparcial », en reprochant au gouvernement de Rajoy, « la double morale et le double discours » dans l’affaire du Sahara qui oppose le Maroc au Polisario.
Le PP, a-t-il dit, aurait au moins pu avoir « la décence de s’abstenir, comme l’a fait le PSOE, au lieu de voter contre « cette proposition en faveur des droits fondamentaux et des libertés publiques du peuple sahraoui ».
Si les auteurs de la déclaration institutionnelle incriminent le Maroc, sans aucune preuve matérielle à l’appui, de violer les droits de l’homme dans ses provinces méridionales, ils n’ont pas soufflé un mot sur les conditions précaires des Sahraouis séquestrés contre leur gré depuis plus de 35 ans dans les camps de Tindouf en plein désert algérien. Ils n’ont pas non plus fait la moindre allusion à leurs deux compatriotes qui ont été enlevés dans ces mêmes camps et par des hommes issus des rangs du Polisario. Aucun mot n’a été également dit sur les détournements, connus de tous, des aides humanitaires normalement destinées aux populations sahraouies démunies mais qui ne profitent en fin de parcours, qu’à ceux qui sont aux commandes du mouvement séparatiste.
Les ONG internationales de défense des droits humanitaires ne cessent de décrier de telles pratiques, mais les lobbyistes pro-Polisario restent de marbre.
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