Les 6 milliards de dirhams (MMDH) de recettes qui seront générées par les privatisations programmées dans le PLF 2019, seront destinées au financement d’une partie des dépenses sociales, a affirmé jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
En hausse de 27 MMDH par rapport à l’année en cours, ces dépenses iront à la caisse de compensation (4 MMDH supplémentaires, portant les allocations de la caisse à 17 MMDH).
Quant à l’Éducation nationale, elle bénéficiera d’une hausse de 5 MMDH passant à 68 MMDH, alors que le budget de la santé dépassera les 16 MMDH, a expliqué Mustapha El Khalfi lors du point de presse tenu à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement.
D’autres mesures sont prévues, notamment le soutien aux veuves et aux personnes en situation de handicap, en plus du renforcement du programme « Tayssir » qui sera étendu à toutes les collectivités territoriales et profitera à l’ensemble des bénéficiaires de la carte RAMED.
L’Exécutif veut financer ces dépenses supplémentaires grâce notamment aux recettes provenant de la gouvernance des établissements publics, des recettes fiscales, (principalement les recettes de la taxe intérieure de consommation.
A inclure dans ces recettes également, la cotisation de la contribution de solidarité de 2,5% sur les entreprises dont les bénéfices sont supérieurs à 40 MDH, outre les recettes générées par la privatisation, estimées à 6 MMDH, a détaillé Mustapha El Khalfi.