L’importance du vote du Parlement européen en faveur de l’accord agricole Maroc-UE, qui confirme que l’UE ne reconnaît pas la soi-disant Rasd du Polisario, a été soulignée par le gouvernement, aussi bien que par le représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, qui en a informé le Secrétaire général, Antonio Guterres, et les membres du Conseil de sécurité.
Le vote de l’Accord et l’adoption de l’accord de pêche Maroc-UE par la Commission de la pêche du même parlement, confirment que le Royaume cumule les acquis qui traduisent la pertinence de ses positions prises sous la conduite du roi Mohammed VI, a souligné jeudi, Mustapha El Khalfi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement.
Lors du point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement hebdomadaire, Mustapha El Khalfi a également rappelé que deux tiers des pays africains ne reconnaissent plus la pseudo Rasd, contre un tiers auparavant.
Il s’agit d’un « acquis important », qui a été réédité au niveau international, où les deux tiers des pays qui reconnaissaient l’entité fantoche, ne le font plus à présent, a-t-il ajouté, précisant que le processus de retrait des reconnaissances se poursuit toujours.
A New York, l’Ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a adressé, jeudi, des lettres au Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, et aux membres du Conseil de sécurité, les informant du vote au Parlement européen.
L’adoption de l’Accord Agricole à une écrasante majorité de députés européens « vient couronner un long processus de négociations techniques, de concertations politiques, de consultations des représentants légitimes des populations locales et de validations juridiques, engagées entre le Maroc et l’UE ».
« En adoptant cet Accord, le Parlement européen a reconnu que son application bénéficie au développement de la région du Sahara et aux populations locales, consacrant, une fois de plus, la pleine conformité de cet Accord avec le droit et la légalité internationaux », a souligné Omar Hilale.
Pour sa part, « la Cour de Justice de l’UE avait rejeté, comme irrecevable, dans son arrêt du 21 décembre 2016, le recours du polisario demandant l’annulation de l’Accord agricole. En outre, la Cour n’a reconnu au polisario aucun droit de représentativité des populations du Sahara et ne lui a donné aucun rôle dans le processus de conclusion des Accords entre le Maroc et l’UE », a précisé le diplomate marocain.