Un « capitaine » fuit le polisario à bord d’une jeep et rejoint le Maroc

Un cadre rebelle du polisario, déclarant être de grade de capitaine et assurant la fonction d’Officier adjoint du « commandant d’une Katiba » de la soi-disant « Gendarmerie du Front séparatiste », s’est présenté, lundi matin, au niveau de la Ligne de défense dans la zone de Farcia (Région d’Oued Draa), avec l’intention déclarée de rallier la mère-patrie, indique-t-on de source militaire.

Âgé de 29 ans, l’intéressé, qui était à bord d’une jeep bariolée, a déclaré qu’il y a encore d’autres rebelles qui désirent retourner dans le pays, précise-t-on de même source.

Cette défection d’un cadre militaire du polisario est la plus récente d’une longue liste de chefs du mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie, qui ont préféré quitter le Front pour rejoindre le Maroc.

Si l’histoire du polisario est marquée par la défection de  responsables connus comme Omar Hadrami (1989), Brahim Hakim (1993), Guejmoula Bent Abbi (1991), le chef militaire Ahmedou Ould Souilem (2009), d’autres moins connus se comptent par centaines.

C’est notamment le cas des familles sahraouies qui ont refusé de retourner dans les camps de Tindouf en Algérie après leurs visites au Sahara, dans le cadre des échanges de visites organisées sous la supervision du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR).

La question de ces familles sahraouies qui refusaient de retourner dans les camps était devenue embarrassante et un sujet de préoccupation pour le polisario et pour les dirigeants algériens, à tel point que ces échanges à portée purement humanitaire ont été interrompus.