Que se passe-t-il lorsqu’un correspondant d’une célèbre agence de presse internationale –Reuters pour ne pas la nommer- a l’imprudence de spéculer sur une éventuelle augmentation de capital d’une multinationale ? Une effervescence des marchés et un intérêt de la communauté économique. Sauf que l’information véhiculée par Reuters, annonçant une augmentation de capital de Maroc Telecom, est tout simplement …fausse. En effet, le correspondant au Maroc, ne maitrisant pas les informations financières, a confondu une demande d’autorisation d’augmentation du capital, qui fait de ce dernier une hypothèse, avec une véritable augmentation de capital. Une situation qui a contraint Maroc Telecom, vaisseau-amiral des télécoms marocains, à se fendre d’un communiqué officiel afin de démentir les propos de l’agence Reuters, fait tout à fait inédit. Or, selon plusieurs sources fiables au sein du ministère de la communication marocain, une demande de rectification aurait été adressée au correspondant de Reuters, mais ce dernier aurait refusé de publier un erratum, de peur de voir sa hiérarchie le sanctionner à cause de son manque de conscience professionnelle. Toujours selon la même source, ce n’est pas la première fois que ce correspondant est mis en cause en raison de sa propension à publier des informations fantaisistes, sans effectuer les vérifications de base que requiert pourtant le métier d’agencier.
Faute d’avoir de l’information croustillante à se mettre sous la dent, ce correspondant aurait la fâcheuse habitude de publier des dépêches imaginaires.