Après la victoire, place aux alliances. Le socialiste Pedro Sanchez, qui a conduit le PSOE à une large victoire aux élections anticipées de dimanche en Espagne, sans toutefois obtenir la majorité, devrait négocier avec d’autres partis pour former un gouvernement de coalition.
Avec 28,7 % des voix et 123 sièges au Congrès des députés, le PSOE est le grand gagnant de ces législatives, marquées également par la débâcle historique du Parti Populaire (PP- droite). Même avec la deuxième position et 66 députés, le PP a perdu plus de la moitié de ses sièges aux Congrès.
Autre performance, celle enregistrée par Vox, le parti d’extrême droite, qui a obtenu 10 % des suffrages et fait une entrée fracassante au parlement avec 24 sièges.
Quant au parti du Centre Ciudadanos, il a marqué une progression en remportant 57 sièges, soit 25 de plus qu’auparavant, alors que le parti d’extrême gauche, Podemos a légèrement reculé, avec 42 sièges contre 45 lors des élections de 2016.
C’est vers ce dernier parti, en plus de quelques autres formations régionales, que Pedro Sanchez pourrait se tourner pour atteindre la majorité de 176 élus nécessaire à la formation d’un gouvernement de coalition.