Le siège de l’Unesco à Paris accueille, lundi et mardi, une conférence internationale sur le défi de l’accès à l’eau, qui réunit les ministres d’une quarantaine de pays, dont le Maroc, ainsi que des experts devant se pencher sur des solutions innovantes aux problèmes de gestion de cette ressource fragile.
Cette conférence à laquelle le Maroc est représenté par le ministre de l’Equip ement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, a été ouverte par une intervention de la Directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay.
Outre les officiels, la Conférence réunit des experts et des représentants de la société civile, du secteur privé et d’organisations internationales pour débattre des solutions aux problèmes liés à la gouvernance de l’eau. Car, selon l’UNESCO, l’eau douce utilisable sur terre constitue moins de 1 % des masses d’eau disponibles.
Le rôle que joue l’eau en matière de coopération internationale sera également au cœur des thématiques abordées. «L’accès à l’eau n’est pas uniquement une affaire de développement. C’est surtout un droit fondamental et un instrument de paix et de sécurité dans le monde», souligne l’Unesco, qui insiste aussi sur le caractère essentiel des ressources en eau pour le développement durable et la réduction de la pauvreté, notamment en Afrique.
Tout en plaidant pour une nouvelle «éthique de l’eau dans le monde», la conférence entend aussi faire partager les bonnes pratiques et sensibiliser quant à l’importance de l’interdisciplinarité et de l’intégration des sciences pour aider les Etats à atteindre les objectifs des agendas internationaux liés à l’eau.