Les risques macroéconomiques se maintiennent globalement à un niveau modéré dans un contexte national et international qui appelle à la vigilance, estime Bank Al-Maghrib (BAM), à l’issue de la réunion, mardi à Rabat, du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS).
Au plan des comptes extérieurs, le déficit du compte courant s’est détérioré en 2018 avec, toutefois, des perspectives d’amélioration en 2019 et 2020. Quant aux réserves internationales nettes, elles se sont établies à 230,7 milliards de dirhams (MMDH), couvrant l’équivalent d’un peu plus de 5 mois d’importations de biens et services, indique BAM un communiqué.
Au plan intérieur, la croissance devrait ralentir en 2019 à 2,8% avant de rebondir à 4% en 2020 à la faveur notamment d’une reprise marquée des activités non agricoles, constate le CCSRS qui a tenu sa 9ème réunion.
Pour ce qui est des finances publiques, le déficit budgétaire s’est accentué à 3,7% du PIB en 2018 et devrait se creuser en 2019 pour s’établir à 4,1% avant son allègement à 3,8% en 2020.
Parallèlement, le taux d’endettement du Trésor, quoiqu’en légère hausse, devrait s’infléchir à compter de 2020, explique BAM.