La démission de l’ancien dirigeant du PAM, Ilyas El Omar, de ses fonctions à la présidence de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, continue de soulever des interrogations, davantage sur la forme que sur le fond.
Car si Ilyas El Omar demeure motus et bouche cousue sur son départ, tout laisse penser qu’il a préféré démissionner plutôt que d’être démis.
Au Conseil de la région, il a été lâché par presque tout le monde: ses alliés du RNI, de l’USFP et de l’UC, et jusque par des membres de son parti, le PAM, sans compter ses ennemis jurés du PJD.
Le rejet par le wali de la région de l’ordre du jour de la session ordinaire du Conseil, qui était prévue pour le 7 octobre, a convaincu El Omari que son sort était scellé.
Certains n’hésitent pas à voir dans sa démission de la présidence de la région, la conséquence indirecte des déchirements au sein du PAM. Pour eux, Ilyas El Omari a continué à manœuvrer en coulisses depuis qu’il quitté la présidence du parti du tracteur en 2018.
Mais pour El Omari, une chose est sûre, sa démission de la présidence de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui intervient après son départ de la présidence du PAM, annonce la fin de sa carrière politique.