La réunion de la 4ème Commission des Nations-Unies a été marquée lundi par le soutien exprimé par plusieurs pays à l’initiative d’autonomie au Sahara, présentée par le Maroc pour parvenir à une solution juste, réaliste et de compromis au conflit régional sur le Sahara marocain.
Ces positions ont été défendues par l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweït, Bahreïn, le Paraguay, la Guinée équatoriale, le Guatemala.
L’ambassadeur représentant permanent de l’Arabie Saoudite à l’ONU, Abdallah Al-Mouallimi, a rejeté « toute atteinte aux intérêts supérieurs du Royaume du Maroc et à sa souveraineté et son intégrité territoriale », soulignant la pertinence du plan d’autonomie.
Pour la représentante des Emirats Arabes Unis, l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité, « constitue une solution de compromis, conforme à la fois à la Charte de l’ONU et à ses résolutions, et qui permet de préserver l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc frère ».
Elle s’est également félicitée de l’élan positif impulsé par le Secrétaire général de l’ONU au processus politique pour le règlement de la question du Sahara marocain, à travers la tenue de tables-rondes entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.
Quant au représentant de l’État du Koweït, il a souligné « l’impératif de respecter l’unité et la souveraineté du Maroc », rappelant la position unifiée des États du Golfe concernant la question du Sahara « exprimée lors du sommet Maroc-pays du golfe à Riyad le 20 avril 2016 ».
Un soutien ferme à la souveraineté du Maroc et à son intégrité territoriale et à l’initiative d’autonomie au Sahara exprimés également par les représentants de Bahreïn, de la Guinée équatoriale, du Guatemala et du Paraguay.