Mohamed Benchaâboun présente lundi, devant les deux Chambres du Parlement, réunies en séance plénière commune, le projet de Loi de finances (PLF) 2020, l’occasion pour le ministre de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’administration de défendre ce projet qui prévoit un taux de croissance du PIB de 3,7%.
Cet objectif est fondé sur l’hypothèse d’une récolte céréalière de 70 millions de quintaux, un cours moyen de pétrole à 67 dollars le baril et un prix moyen du gaz butane à 350 dollars la tonne.
Jeudi dernier, le Conseil de gouvernement avait validé le PLF 2020 qui comporte des mesures phares, dont la contribution libératoire de 5% sur le cash détenu par les personnes physiques avec déclaration aux banques, jusqu’à fin juin 2020.
L’investissement global du secteur public s’élève, tous supports inclus, à 198 milliards de dirhams (MMDH). Pour les entreprises et établissements publics, l’investissement prévisionnel s’élève à plus de 101 MMDH, en augmentation d’environ 3% par rapport à 2019.
Quant aux crédits alloués à l’investissement des collectivités territoriales, ils s’élèvent à 19,5 MMDH en 2020, contre 12 MMDH en 2011, alors que la compensation bénéficiera d’une dotation globale de 13,64 MMDH.
En attendant l’entrée en vigueur du Registre Social Unique qui permettra de coordonner et de restructurer l’ensemble des aides sociales, les prix du gaz butane, du sucre et de la farine nationale continueront d’être subventionnés en 2020.
Parmi les mesures accompagnant le PLF 2020, figurent aussi la mise en œuvre de la loi-cadre de la réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, prévoyant la création de nouveaux emplois pour une enveloppe de 72,4 MMDH. Et dans le cadre de la poursuite du plan « Santé 2025 », 4.000 emplois seront créés pour un coût global de 18,6 MMDH.