Avortement: La mise au point du Conseil supérieur des Oulémas

Les dispositions du Code pénal sur l’avortement sont la seule référence sur cette question et ne connaîtront aucune modification « sauf ce qu’exige l’intérêt et permet l’Ijtihad », affirme le Conseil supérieur des Oulémas.

Les dispositions contenues dans le Code pénal (chapitre VIII, section I, de l’article 449 à l’article 458) sont la seule référence concernant la question de l’avortement, a précisé lundi le secrétariat général du Conseil supérieur des Oulémas.

L’élaboration de cette loi est le fruit d’un travail laborieux et de concertations, auxquels ont pris part plusieurs institutions, dont le Conseil Supérieur des Oulémas, a ajouté le secrétariat général du Conseil dans un communiqué.

Ces dispositions ne connaîtront aucune modification « sauf ce qu’exige l’intérêt et permet l’Ijtihad » (effort d’interprétation des textes de l’islam), a poursuivi le communiqué, soulignant que chaque partie autorisée pourra réviser son avis, dans le cadre permis par la loi.

Excepté ce cas, aucune personne n’est habilitée à surpasser une partie compétente d’une manière à impliquer le Conseil Supérieur des Oulémas dans un débat clos, donnant l’impression que ledit Conseil était absent et n’assume pas ses responsabilités, et exploitant cette implication dans une polémique à caractère politique.

Cette question demeure une affaire publique et le mécanisme avec lequel le Conseil participe à ce débat est « connu » et personne ne peut l’ignorer, conclut le communiqué.