Après le Brexit, l’UE contre mauvaise fortune bon cœur

Le Brexit actant la séparation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sera effectif ce vendredi à minuit, trois ans et demi après le référendum britannique, et les deux anciens partenaires s’apprêtent, chacun de son côté, à gérer la nouvelle étape.

Pour leur part, les dirigeants européens assurent que l’Union européenne sera capable de relever les défis qui se profilent, de garder sa place dans le monde et de « faire entendre sa voix dans la cacophonie croissante qui règne en ce monde ».

C’est ce que soulignent, dans une carte blanche publiée dans plusieurs journaux européens, les présidents des trois grandes institutions de l’UE, Ursula von der Leyen, Charles Michel et David Sassoli, présidents respectivement de la Commission, du Conseil et du Parlement européens.

« A une époque caractérisée par la concurrence entre grandes puissances et par les turbulences géopolitiques, la taille est un facteur non négligeable », l’UE devant perdre, vendredi à minuit, 66 millions d’habitants et 5,5% de son territoire, reconnaissent-ils.

Le trio présidentiel de l’UE se dit convaincu, en revanche, que l’Union européenne sera capable de relever le défi « si nous nous rassemblons ». Ils font valoir notamment que l’UE est le plus grand marché intérieur au monde, qu’elle est le premier partenaire commercial de 80 pays et qu’elle forme une Union de démocraties dynamiques.