En ces temps de contamination généralisée, la population vivant dans les camps de Tindouf est désespérée, abandonnée par les chefs du polisario qui se sont réfugiés dans leurs villas de la ville de Tindouf, alors que l’Algérie a fermé ses frontières pour cause de Coronavirus.
Livrée à elle même et démunie de tout moyen de protection contre le Covid-19, la population est désabusée par les communiqués apaisants du polisario.
Le mouvement séparatiste continue de nier l’existence de cas de contaminations, alors que plusieurs personnes soupçonnées d’avoir contracté le virus sont mortes et enterrées par le polisario dans le plus grand secret.
D’ailleurs, les sahraouis des camps ne se font plus d’illusion sur la contamination des campements depuis que le chef du polisario, Brahim Ghali, a fait publier un communiqué qui n’a fait qu’exacerber leur angoisse.
Le communiqué enjoint chaque sahraoui des camps « de rester chez lui et de s’engager à prendre des mesures préventives, en particulier en ce qui concerne la prévention de la circulation des personnes, l’évitement des visites familiales »…
Mais la population trouve ces instructions d’autant plus insensées que les camps ne disposent ni d’eau courante, ni d’assainissement et encore moins de produits désinfectants ou de structures sanitaires pouvant faire face au coronavirus.