Un 1er mai confiné

La fête du travail est célébrée cette année – confinement oblige – davantage par les commentaires dans les journaux électroniques et sur la Toile que par les marches et rassemblements traditionnels dans les artères des grandes villes.

Pourtant, les travailleurs ont davantage que les années précédentes, toutes les raisons de manifester ce 1er mai 2020, alors qu’ils sont les premières victimes de la crise économique et sociale engendrée par la pandémie du Covid-19.

Aujourd’hui, les salariés qui ont perdu leur emploi et se retrouvent soudain sans ressources se comptent par millions à travers le monde.

Face à cette situation inédite où même les grandes économies mondiales se sont retrouvées brutalement paralysées par une pandémie imprévisible, l’heure est au déconfinement prudent pour tenter de relancer graduellement l’activité.

Dans ce contexte, les travailleurs estiment qu’ils ne doivent pas être les laissés pour compte de la relance économique post-confinement. Même si les conditions sont difficiles pour tout le monde, les employeurs ne doivent pas prendre prétexte de cette conjoncture exceptionnelle pour licencier à tour de bras.

Les salariés plaident pour un retour à l’activité par des mesures concrètes de sauvegarde de l’emploi, mais aussi par des mesures préventives renforcées sur les lieux du travail et, surtout, considérer le travailleur comme un partenaire dans l’effort de reprise.