Le bouillant Hamid Chabat a encore fait des siennes. En accusant un mystérieux ministre de s’être présenté ivre au Parlement, l’inconstant patron de l’Istiqlal s’est attiré les foudres de beaucoup de monde.
Tous reprochent au bouillant maire de Fès de persister à vouloir tirer vers le bas un débat politique qui n’est déjà pas si reluisant. Le défilé du 1er mai est traditionnellement réservé à la défense des causes de la classe laborieuse par les syndicalistes et les politiques. Pourtant, Hamid Chabat a trouvé là une occasion toute faite pour détourner l’attention des véritables problèmes économiques et sociaux. De là à accuser un membre du gouvernement d’ivresse, il n’y avait qu’un pas que Chabat n’a pas hésité à franchir.
Beaucoup pensent que l’intrusion d’un tel sujet outre qu’elle n’apporte rien au débat public, ne fait qu’y ajouter une épaisse couche de mesquinerie.