Parmi la panoplie d’abus et d’injustices que le polisario fait endurer à la population sahraouie vivant dans les camps de Tindouf, en Algérie, il y en a une qui est souvent passée sous silence et qui concerne l’esclavage subi par les femmes, une pratique d’un autre âge qui a été dénoncée devant le Conseil des droits de l’homme (CDH) à Genève.
Shaibata Mrabih Rabaou, un acteur associatif au Sahara, est intervenu mercredi lors d’une intervention par visioconférence, en attirant l’attention sur la situation des femmes dans ces camps contrôlés par le polisario qui « endurent des violences graves et des pratiques d’esclavage dégradantes ».
Il a également dénoncé le polisario pour les souffrances des mères qui voient « leurs enfants déportés à un jeune âge sans leur consentement, vers d’autres pays où ils sont soumis à un lavage de cerveau et à un encadrement idéologique contraire à leur religion et à leur culture ».
Tout en soulignant que « l’Algérie et les milices armées du polisario continuent à dénigrer les droits les plus élémentaires des femmes en violation flagrante du droit international », Shaibata a lancé un appel urgent au CDH et à la communauté internationale « pour mettre fin aux atteintes aux droits des femmes dans ces camps où règne la culture de l’impunité ».