Une « bande criminelle structurée » serait derrière la fuite des sujets du Baccalauréat 2013.
A en croire le ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa, les élèves ne sont aucunement responsables de la fuite de copies des épreuves du Baccalauréat, des classes d’examen après leur distribution aux candidats.
Lors d’un point de presse tenu au siège de son département, El Ouafa a affirmé détenir les preuves que ce sont plutôt des individus appartenant à une « bande criminelle structurée » qui seraient à l’origine de ces fuites. Leur but, a-t-il dit, est de « porter atteinte à la sécurité et la stabilité du pays à travers le secteur de l’enseignement ».
Le ministre exclue donc toute fuite des épreuves du Baccalauréat pour la session de juin 2013.
« Contrairement à ce qui a été relayé par certains sites électroniques et titres de la presse nationale, nous ne pouvons aucunement parler de fuite d’épreuves d’examen », a-t-il affirmé, précisant que les épreuves sont placées dans des enveloppes scellées à l’aide d’outils dotés d’une grande technologie et, une fois en classe, ce sont les élèves qui sont chargés de les ouvrir.
Pourtant, quelques minutes seulement après le début des examens, les épreuves de différentes matières suivies par des réponses circulaient déjà sur les pages de Facebook.
En revanche, plusieurs personnes soupçonnées être impliquées dans la fuite des épreuves et la tricherie ont été arrêtées.
Pour apaiser les esprits, le ministre a tenu à rassurer à travers la presse, les candidats et leurs parents, que les examens du Baccalauréat ont lieu dans de « bonnes conditions » et que ces agissements n’ont pour objectif que de perturber le bon déroulement des examens.
Pour conclure, le ministre istiqlalien a assuré que ces agissements n’auront aucune incidence sur le bon déroulement des examens ou sur la correction des épreuves et que les appareils de l’Etat suivent de près cette affaire.