Si la liquidation du régime de retraite des parlementaires est chose désormais acquise, d’ultimes retouches restent à faire au niveau du parlement sur cette question, qui a nourri la polémique entre les partis politiques sous la pression des réseaux sociaux.
Habib El Malki, président de la Chambre des Représentants, devrait trancher, en principe ce mercredi, après concertations avec les présidents des groupes parlementaires et la CNRA (Caisse nationale de retraite et d’assurance) qui gère le régime de retraite spécial des parlementaires.
Depuis au moins trois ans, ce régime spécial faisait face à une faillite programmée. La CNRA accuse un déséquilibre chronique entre les cotisations des parlementaires actifs et les pensions versées à leurs collègues partis à la retraite.
Aujourd’hui, la liquidation du régime est devenue inévitable, mais le point d’achoppement reste la restitution des cotisations des parlementaires, au moment où certains demandent le reversement des cotisations au Trésor ou leur restitution comme don de solidarité.
Cette demande n’est pas pour plaire à certains parlementaires qui font valoir qu’ils ont versé 3.000 dirhams par mois pendant deux ou trois mandats successifs et qu’ils ne roulent pas forcément sur l’or.