Banque mondiale: 150 M$ pour le programme de transport urbain au Maroc

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé, mardi, un financement additionnel de 150 millions de dollars au titre du programme de transport urbain au Maroc qui a été lancé en 2015.

Ce financement additionnel a pour finalité d’adapter le programme aux nouvelles priorités en matière de mobilité -y compris consécutives à la pandémie du covid-19- et d’en étendre la portée, indique la Banque mondiale dans un communiqué.

L’accent sera mis sur la création et l’opérationnalisation d’une structure centrale dédiée, chargée de superviser les transports publics et sur des investissements locaux pour renforcer la performance du secteur, précise la même source.

« La pandémie de covid-19 souligne plus que jamais l’importance des investissements dans des transports publics sûrs, abordables et efficaces au service de l’inclusion économique et sociale et de l’atténuation du changement climatique », a dit Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb, cité par le communiqué.

Le programme a déjà produit des résultats tangibles, notamment à travers le Fonds d’accompagnement des réformes du transport urbain, qui a contribué à financer les investissements prioritaires, mais également en améliorant la planification et la performance des transports urbains ainsi que la coordination entre municipalités, souligne la BM.

De plus, en rehaussant la qualité des services fournis, les investissements déployés dans ce cadre ont bénéficié à ce jour à 40.000 usagers des transports urbains au quotidien, ajoute le communiqué, notant qu’à la clôture du programme, le nombre total de bénéficiaires quotidiens devrait atteindre 130.000 citadins.

Le programme est mis en œuvre par le ministère de l’Intérieur et, à l’échelon local, par les communes. Sa date de clôture a été prolongée jusqu’en juin 2024. Il s’appuie sur la stratégie nationale pour la mobilité urbaine, élaborée par le ministère avec le soutien de la BM.