L’envoi par le Maroc d’un contingent des FAR en Centrafrique pour contribuer au rétablissement de la sécurité dans ce pays menacé par une soudaine guerre interreligieuse, n’est pas la première opération du genre en Afrique, mais elle consacre le profond enracinement du Royaume dans le Continent.
Le contingent des FAR se rend en Centrafrique à l’appel des Nations Unies et dans le cadre des efforts de la communauté internationale pour rétablir le calme et éviter un génocide dans ce pays africain. Cet appel des Nations Unies au Maroc pour participer à l’effort international en Centrafrique n’est pas le premier du genre, mais il révèle une double reconnaissance au Royaume. C’est d’abord un témoignage international aux FAR qui ont déployé l’ampleur de leur expérience et de leur efficacité dans d’autres opérations de maintien de la paix dans le monde. En Afrique, avec les missions de l’ONU au Congo, en Somalie, en Côte d’Ivoire, en RD Congo. Mais aussi sur le continent européen en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo, et même dans les Caraïbes, en Haïti. Le recours des Nations Unies à la contribution du Maroc est, aussi, une reconnaissance à son rôle stabilisateur non seulement dans la région, mais plus largement en Afrique du Nord, dans la zone sahélo-saharienne et en Afrique.
La promptitude du Maroc à se joindre aux efforts de la communauté internationale pour le rétablissement de la paix et de la sécurité là où elles sont menacées, se vérifie également au niveau politique. Dès le début des violences en Centrafrique, le Royaume s’est félicité de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU. Une résolution qui autorise le déploiement, pour une période de 12 mois, de la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine sous conduite africaine (MISCA).
Centrafrique : le Maroc consacre son enracinement africain
