« Dans le chaos ambiant, le futur est-il déjà là ? » est la question centrale à laquelle tenteront de répondre les participants au Forum de Paris-Casablanca Round, qui tient sa cinquième édition ce mercredi dans la capitale économique.
Après les quatre précédents forums qui se sont tenus dans un contexte de désordre économique et financier à l’échelle internationale, ce cinquième round se présente relativement sous de meilleurs auspices. Les organismes internationaux de prévision multiplient les rapports optimistes sur les prémices d’un léger rétablissement économique mondial. Une convalescence qui s’opère lentement certes, mais que les analystes qualifient de sûre. D’où le thème de la rencontre de mercredi, au ton délibérément tourné vers l’avenir, sans toutefois ignorer les séquelles persistantes de la crise. Des noms connus des milieux économiques et politiques au Maroc et en France devraient scruter cette période transitoire. Aux côtés de Mohamed Boussaïd, le ministre des Finances, et Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères, on retrouve Meryem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM, Fathallah Sijilmassi, secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre français. José Piqué, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, ainsi que Jean Pierre Chauffour, économiste principal pour la région MENA de la Banque mondiale, seront également de la partie. Un savant dosage qui rappelle que la gestion des conflits et des crises politiques est intimement liée à la gouvernance économique.
C’est pourquoi, aux côtés des thèmes de « la crise et ses contagions », le Forum a aussi retenu des sujets plus positifs sur l’entreprise en tant que « facteur de progrès » ou les « formations des jeunes qui réussissent » ou encore « la gouvernance des pays en transition ». Comme quoi, le Forum de Paris-Casablanca Round qui est la version locale du Forum de Paris reste fidèle à sa devise « dialoguer pour construire ».