La diffusion de la photo du vrai-faux passeport algérien qui a servi au chef du polisario, Brahim Ghali, pour entrer en Espagne sous une fausse identité, a révélé au grand jour la combine montée par les services secrets algériens avec la complicité du gouvernement de Madrid pour hospitaliser le chef du groupe séparatiste.
Ce scandale à l’origine de la crise diplomatique actuelle entre le Maroc et l’Espagne, dévoile au grand jour le degré d’implication de l’Algérie dans l’affaire du Sahara et confirme que sans le régime algérien, le polisario n’est rien et sera amené à mourir de sa belle mort.
Entré sous la fausse identité de Mohamed Benbattouche, le chef du polisario qui fait l’objet de poursuites judiciaires pour crimes contre l’humanité, a même dû atterrir sur un aérodrome militaire pour fuir les contrôles, selon les révélations de la radio espagnole Cadena SER.
Citant des sources policières, la radio ibérique indique que le chef du polisario « est arrivé d’Algérie à Saragosse dans un avion présidentiel militaire algérien et qu’il a atterri à la base militaire de Saragosse pour éviter les contrôles et surtout toute fuite médiatique, ce qui s’est finalement produit ».
Le gouvernement espagnol lui a même préparé un sauf-conduit au cas où le convoi aurait été arrêté. D’autres médias espagnols assurent que Brahim Ghali a utilisé deux fausses identités pour entrer à l’hôpital de Logroño où il se trouve actuellement.
Il était enregistré sous le nom de Mohamed Benbattouche, né le 19 septembre 1950, mais dans deux dossiers médicaux, il apparaît comme Mohamed Abdellah, né le 12 février 1950.
En tout cas, Brahim Ghali devrait en principe être entendu par un juge espagnol le 1er juin alors que le gouvernement de Madrid essuie les critiques de toutes parts pour sa gestion approximative de cette affaire.
https://youtu.be/BdKm3WQtDHA