Sahara: L’Ordre Bassiri dénonce le comportement honteux de l’Espagne et réitère son soutien aux décisions royales

L’Ordre Bassiri basé à Cheikh Sidi Ibrahim Al-Bassir Al-Moazeni Al-Raqibi, à Beni Ayat, dans la région d’Azilal, a fermement dénoncé l’accueil du chef de la milice du Polisario par l’Espagne et le comportement contradictoire et honteux de l’Etat espagnol sur la question du Sahara marocain, tout en réitérant son soutien absolu aux sages décisions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans une Déclaration au nom de tous les disciples, fidèles et étudiants à l’intérieur et en dehors du Maroc, le serviteur de l’Ordre, Moulay Ismail Bassir, fustige la décision de l’Espagne de recevoir le chef de la milice séparatiste du Polisario et de ne pas en informer l’Etat marocain comme l’exigent les normes diplomatiques et le bon voisinage.

Ceci, d’autant plus qu’il s’agit d’un individu recherché par la justice espagnole pour des allégations de viol, de torture et de violations flagrantes des droits de l’homme.

Moulay Ismail Bassir dénonce la politique des deux poids deux mesures pratiquée par l’État espagnol, et exprime son mécontentement de l’incapacité de la justice espagnole à s’acquitter de son devoir en ignorant les poursuites en justice des criminels, tout en permettant à la milice du Polisario et à ses dirigeants d’être traités dans les hôpitaux espagnols.

Moulay Ismail Bassir condamne les intentions cachées de la voisine du nord de nuire aux intérêts stratégiques du Royaume du Maroc, que défendait la famille Bassiri à travers son fils, le militant Mohamed Bassir.

Connu sous le nom de Bassiri, leader et chef du soulèvement de Laâyoune en 1970, Mohamed Bassir avait été arrêté par les autorités coloniales espagnoles, interrogé, emprisonné et torturé dans la prison de Laâyoune, avant d’être porté disparu avec ses archives.

Son sort n’a jamais été élucidé malgré les nombreuses tentatives de la famille Bassiri auprès des autorités espagnoles, rappelle l’ordre Bassiri, qui assure à l’opinion publique nationale et internationale qu’il utilisera tous les moyens garantis par la loi pour révéler le sort du chef disparu.

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