Le déficit budgétaire devrait atteindre 77,8 milliards de dirhams (MMDH) à fin 2021, soit 6,7% du PIB, selon le cadre général de l’élaboration du Projet de loi de finances de 2022 (PLF-2022).
Ce déficit dépasserait ainsi les prévisions de la Loi de finances 2021 de près de 6,7 MMDH ou 0,5% du PIB, précise-t-on dans ce cadre général, présenté mercredi lors d’une réunion tenue conjointement par la Commission des finances et du développement économique de la Chambre des représentants et celle des finances, de la planification et du développement économique de la Chambre des conseillers.
A fin juin, le déficit budgétaire a atteint 29,5 MMDH, contre 29 MMDH une année auparavant, soit 41,5% de celui prévu au titre de la LF-2021. En effet, il ressort des résultats d’exécution de la LF à fin juin 2021 que les recettes ont marqué une progression de près de 10,8 MMDH par rapport au S1-2020, résultant d’une hausse des recettes fiscales de 8,3 MMDH et des recettes non fiscales de 1,5 MMDH.
Les dépenses ordinaires ont augmenté de 6,6 MMDH, tandis que les dépenses d’investissement ont quasi-stagné à 31,8 MMDH.
Le PLF-2022 fixe comme priorités la consolidation des bases de relance de l’économie nationale, le renforcement des mécanismes d’intégration et de généralisation de la protection sociale, le renforcement du capital humain et la réforme du secteur public et la renforcement des mécanismes de gouvernance.