La FIFA a condamné mardi l’ancien président de la Confédération africaine (CAF), Issa Hayatou, à une suspension d’un an de toute activité relative au football, pour « violation du Code d’éthique » de l’instance mondiale de football.
M. Hayatou doit également régler une amende de 30.000 francs suisses (près de 28.000 euros).
« La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA a reconnu M. Issa Hayatou, ancien président de la CAF, ancien président de la FIFA par intérim, vice-président et membre du Conseil de la FIFA, ainsi que vice-président d’honneur de la FIFA, coupable d’infraction à l’article 15 (Devoir de loyauté) du Code d’éthique de la FIFA », précise un communiqué de l’instance.
L’enquête portait sur « les agissements de M. Hayatou en tant que président de la CAF, notamment sur son implication dans les négociations, la finalisation et la signature du protocole d’accord et du contrat concernant la commercialisation par la société Lagardère Sports des droits médias et marketing des compétitions organisées par la CAF entre 2014 et 2017 », selon le communiqué.
Dans sa décision, la chambre de jugement « a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Hayatou avait manqué à son devoir de loyauté dans le cadre de sa fonction de président de la CAF en signant, au nom de la confédération, un contrat contraire aux principes concurrentiels avec Lagardère Sports qui a eu des répercussions désastreuses pour la CAF, à la fois d’un point de vue financier (EGP 200 millions) et de son image », note la même source.
En conséquence, la chambre de jugement a « reconnu M. Hayatou coupable d’infraction à l’article 15 de la dernière édition du Code d’éthique de la FIFA et lui a infligé une suspension d’un an de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international ».