Le Maroc constitue un des piliers du plan stratégique de Renault Group, lequel oriente l’activité du groupe vers plus de création de valeurs, a indiqué mercredi, le directeur général de Renault Group, Luca De Meo, précisant que « le Royaume, pays à haut potentiel, est aujourd’hui dans le top 5 des pays industriels de Renault et dans le top 15 des ventes mondiales du groupe ».
« Le groupe est fier d’être un contributeur clé dans l’essor de l’industrie automobile marocaine et d’avoir su saisir cette opportunité », a ajouté Luca De Meo qui s’exprimait lors des « Rendez-vous de l’industrie automobile », événement tenu en mode hybride sous la thématique « Rencontre débat des acteurs public-privé de l’industrie automobile ».
Au delà du fait que Renault soit la deuxième plus grande entreprise du Royaume en termes de chiffre d’affaires, elle compte sur ses 11.000 collaborateurs qui ont fait de cette industrie « une véritable Success Story », a souligné le responsable. « Nous visons d’ici 2025, 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en sourcing local et à terme 3 milliards d’euros et 80% d’intégration », a-t-il dit.
Le groupe est déjà aligné avec ses objectifs, puisqu’il a dépassé en début de 2021 la barre des 60% du taux d’intégration, a expliqué Luca De Meo, ajoutant que le groupe prépare l’industrialisation de nouveaux véhicules pour les marques Renault et Dacia dans les deux sites marocains du groupe et dévoilera la première Dacia Sandero fabriquée à la Somaca.
Pour sa part, le président de l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce Automobile (AMICA), Hakim Abdelmoumen, a souligné que le plan d’accélération industrielle (PAI) a permis de restructurer et de réorganiser la filière automobile marocaine en écosystèmes, homogènes, en l’occurrence, en « commodités automobiles » et ce, en corrélation avec le donneur d’ordre final, qui est le constructeur automobile.