Pas de compétitivité économique sans compétitivité logistique. C’est cette évidence qui est derrière la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique, dont le roi Mohammed VI veille à l’aboutissement dans les meilleurs délais.
La stratégie logistique lancée par le souverain en avril 2010 est aujourd’hui à mi-chemin. Elle devrait permettre en 2020 une nette amélioration des flux d’import-export et de distribution interne. L’autre volet essentiel, est le développement de la formation et des compétences logistiques ainsi que la mobilisation du foncier public pour favoriser le développement d’un réseau national des zones logistiques. Et au centre de ce dispositif, l’aménagement de la desserte nord du port de Casablanca à la zone logistique de Zenata, occupe une place centrale. Compte tenu de son rôle vital, le port de la capitale économique devrait être relié directement à Zenata. Les poids lourds ne seront plus obligés de passer par le centre ville et emprunteront directement le tronçon côtier de 5 km entre le port et la zone logistique.
Après le succès enregistré depuis l’entrée en fonction de la première tranche de la plateforme logistique de Zenata, le souverain a lancé la deuxième tranche. S’étendant sur 6 ha, cette nouvelle extension développée par la SNTL (la Société nationale des transports et de la logistique), comprend 10 entrepôts qui viendront s’ajouter à ceux de la première tranche. Dans deux ans, cette base logistique implantée autour de Casablanca devrait être mise en connexion avec des dizaines d’autres plateformes logistiques en cours de développement dans plusieurs villes, sur plus de 2.000 ha.
Une stratégie dans laquelle l’AMDL (l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique) créée en 2012, jour le rôle de pivot. L’objectif est de faciliter la tâche aux opérateurs économiques en réduisant les coûts logistiques, et de faire gagner à l’économie au moins un demi point de croissance par an, d’après les spécialistes.