L’approvisionnement des marchés dans les différentes régions du Royaume se caractérise par une abondance des denrées alimentaires pour répondre aux besoins de consommation, ainsi qu’une stabilité des prix, a assuré lundi, le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.
« En ce qui concerne l’approvisionnement, les marchés nationaux dans toutes les régions du Royaume connaissent une disponibilité suffisante en produits alimentaires permettant de répondre aux besoins de consommation », indique le ministère dans un communiqué.
Les prix varient selon leur provenance. S’agissant des produits alimentaires issus de la production nationale, ils connaissent des niveaux de prix stables ou en baisse par rapport à la même période en 2020. Pour ce qui est des produits alimentaires importés ou dont la production dépend de matières premières importées, certains connaissent des fluctuations de prix.
Au niveau international, les prix des matières premières et des produits agricoles ont connu une augmentation en raison de plusieurs facteurs, poursuit le communiqué.
Il s’agit de l’effet de la pandémie du Covid-19, de mauvaises conditions climatiques dans plusieurs régions du monde, le lancement simultané de plans de relance économique ayant provoqué l’accélération de la demande mondiale sur les matières premières, la hausse des prix de l’énergie ainsi que de fortes hausses des prix du fret et du transport des marchandises au niveau mondial.
Pour ce qui est du poulet et des œufs, ils ont connu une augmentation des prix sur les marchés nationaux en raison des répercussions de la crise du covid-19 sur le secteur avicole, pour cause de fermeture et des mesures sanitaires, qui ont entraîné une baisse de la demande sur le poulet par les restaurants et les professionnels de l’événementiel.
Cette situation a conduit certaines unités à réduire leur production, ce qui a affecté l’approvisionnement du marché. Avec le retour de la filière à son activité, les prix tendent à baisser progressivement et à se stabiliser à leurs niveaux normaux.
Quant aux denrées alimentaires importées ou dont la production est basée sur des matières premières importées, les prix de certains produits de l’industrie alimentaire ont connu une hausse des prix en raison de l’augmentation des prix des matières premières sur le marché mondial.
Concernant le sucre, les prix resteront à leurs niveaux habituels malgré la hausse des prix sur le marché international grâce au développement des cultures sucrières qui couvrent 50% des besoins nationaux, ainsi que l’existence d’une organisation professionnelle forte en plus de la subvention.
Pour l’huile de table, la hausse des prix des oléagineux, notamment du soja en 2020, a entraîné une hausse des prix de l’huile de table en avril 2020. Les prix sont restés stables depuis cette date jusqu’à aujourd’hui, explique le communiqué.