ONU: La 4è Commission soutient le processus politique sous l’égide exclusive des Nations-Unies

La Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mardi, une résolution réaffirmant son soutien au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations-Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain.

La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional, sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2007.

Elle appuie ainsi le processus politique basé sur les 18 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara marocain.

Cette résolution, à l’instar des précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations-Unies.

A cet égard, la résolution exprime le soutien de l’Assemblée générale aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc.

Le texte soutient également les recommandations des résolutions 2440, et 2468, 2494 et 2548, consacrées dans la résolution 2602 du 29 octobre 2021, qui déterminent les paramètres de la solution au différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548 et 2602 ont consacré, rappelle-t-on, le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.

En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548 et 2602 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

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